Echanges avec Nicolas, pour sa 1ère exposition au SAMSAH

Venez découvrir ses œuvres qui sont exposées jusqu’au 11 décembre au SAMSAH. Nous l’avons rencontré fin novembre pour mieux comprendre son travail.

Naissance d’une exposition au SAMSAH de Nantes

Tout a commencé il y a quelques mois. L’intervenante sociale du SAMSAH avait rendez-vous au domicile de Nicolas. En voyant ses œuvres, elle lui a proposé de les exposer dans les locaux du SAMSAH. Pourquoi pas… ?

Et l’idée a germé… Nicolas a continué de peindre, sculpter, scier, raboter, percer.

Finalement, il a rencontré le chef de service, et de fil en aiguille, plusieurs œuvres sont arrivées fin novembre sur le site. Mais SANS vernissage car « le vernis, c’est pour finir » et elles ne sont pas finies ces oeuvres ! Alors, il y a eu un « ternissage ». C’est son côté artiste punk qui s’exprime…

Des œuvres entre obscurité et lumière

Vous trouverez dans cette exposition des tableaux, des luminaires, des tables, des petits et grands modèles. On est frappé tout de suite par les contrastes des œuvres : assez sombres de prime abord, elles contiennent toutes beaucoup de couleurs. « J’aime bien leur côté sombre mais je ne veux pas me limiter à ça. Mes œuvres jouent beaucoup avec la lumière. »

Nicolas travaille avec ce qu’il trouve dans les rues de Nantes. Il stocke, recycle, transforme. « Je fais avec ce que j’ai ». Il utilise beaucoup l’epoxy (sorte de résine liquide qui durcit à l’air libre), ce qui a l’avantage de laisser les œuvres travailler. Et on ne sait jamais ce que cela va donner. Il cherche à laisser l’aléatoire s’exprimer. « On essaie une direction, mais avec l’aléatoire, on arrive à un autre résultat. » Et ce n’est jamais fini, elles ne sont pas terminées.

Dans l’un de ces luminaires tout en verticalité, c’est la guirlande LED qui tient la sculpture.

« La lumière a empêché que tout s’effondre. J’ai rajouté des bouts de métal, de ficelle après. Je me suis concentré à la faire tenir, j’aime bien quand on peut voir la matière goutter comme la cire, comme si l’œuvre était en train de fondre. Les formes viennent d’un raté, d’une chute… ce sont des « fondures » pour certaines…J’aime aussi les mélanges, mais il faut quand même contrôler pour que ça s’arrête à un moment.  Si on mélange trop, ça devient gris ou marron. Je commence tout juste à m’arrêter au bon moment. »

Des inspirations et des projets plein la tête

Nicolas se dit auto-didacte, aimer le musée des beaux arts de Nantes, Urs Ficher, les travaux de ferronnerie d’art, les artisans, les gens qui travaillent la matière. Il aurait voulu être forgeron. Son côté Mac Gyver l’aide aussi beaucoup pour toucher à différents matériaux.

Il imagine déjà une future ampoule géante à base de bouteilles en plastique, de ventilateurs, de rubans, et de lumière bien sûr ! Et peut-être que ce nouveau projet verra la jour dans un local dédié.

Nous vous invitons chaleureusement à venir voir ses travaux aléatoires et pas finis, avant le 11 décembre.

Coordonnées du SAMSAH, Centre d’habitat : 12 boulevard Georges Mandel à Nantes, 02 49 10 88 80 samsah@letape-association.fr

Novembre 2021

Autres actualités
L'Etape Centre Habitat La Radio SUN nous ouvre ses coulisses !
L'Etape Centre Habitat Ils s'envolent bientôt pour le Sri Lanka
L'Etape Centre Habitat Pourquoi la mobilité professionnelle a...